La fête de notre indépendance nationale est le symbole de notre liberté. C’est toujours un moment fort de rassemblement autour des valeurs cardinales qui forment le socle de notre chère patrie.
Il Ya 60ans jour pour jour que plusieurs personnes sont mortes en martyr de l’indépendance de la RDC.
Tout a commencé par un soulèvement populaire contre le pouvoir belge le 04 Janvier à Matonge (Kinshasa) Qui a provoqué des émeutes du 04 au 07 Janvier 1959.
Cette situation enclenchera la tenue de la table ronde de Bruxelles jusqu’au 30 Juin 1960.
Qui conduira la RDC à accéder à son indépendance.
Mais où en sommes-nous après 60ans ?
Les changements qui se sont produits dans ce pays en 60 ans sont surtout le fait de la culture, et donc des gens et non le fait de l’état, des constructions politiques parce que de ce côté-là nous avons de gros problèmes ! Il y a des choses très belles et intéressantes à voir au sein de la population, comment la vie s’organise malgré cet appareil politique qui a tendance à réduire les possibilités de la vie !
Le fait que l’on fête l’indépendance de ce pays comme si c’était l’événement politique le plus important du pays c’est problématique. Cela montre qu’on n’est pas tourné vers l’avenir. Que l’on n’a pas trouvé dans notre histoire nationale d’autres repères qui permettent un dépassement de cette histoire-là ! On est resté dans le piège dans ce projet de colonisation et d’exploitation. Dommage que nous en soyons encore là !”
Pourtant, au soir du 30 juin 1960, date de l’indépendance, les Congolais espéraient mieux. Beaucoup mieux. Après des années de colonialisme, ils aspiraient à un avenir épris de liberté et de prospérité, comme le rappelait le Premier Ministre : ” Nous allons établir ensemble la justice sociale et assurer que chacun reçoive la juste rémunération de son travail. Nous allons montrer au monde ce que peut faire l’homme noir lorsqu’il travaille dans la liberté et nous allons faire du Congo le centre du rayonnement de l’Afrique tout entière. Nous allons veiller à ce que les terres de notre patrie profitent véritablement à nos enfants.”
Mais la réalité n’est pas vraiment celle espérée. “L’indépendance, c’était bien. Mais tous les problèmes et les désordres qu’a connus le pays viennent de cette indépendance qui n’était pas assez bien préparée.
La nostalgie du temps colonial en RDC semble faire écho à celle qui s’exprime encore en Belgique : beaucoup comparent deux périodes (1885-1960 et 1960 à aujourd’hui) comme si la longue histoire d’avant 1885 n’avait jamais existé. En RDC les mémoires semblent parfois oublier que l’enseignement s’arrêtait à la fin de la primaire jusqu’à la seconde partie des années 50. Après quoi, il s’agissait de travailler. Les clefs de compréhension semblent brouillées par le grand trauma culturel, politique et social que fut 80 ans de colonisation.
Pour un Congo meilleur avec un avenir radieux, il faudrait redéfinir les compétences dont les jeunes auront besoin et de mettre en œuvre la conception de systèmes d’enseignement tout en tenant compte de ces compétences.
Et pour finir, Il nous faudra apprendre à connaître la RDC dans toutes ses multiples facettes, cette connaissance va engendrer l’amour profond qui à son tour va générer les fortes énergies nous amenant à bien défendre et promouvoir notre unique patrimoine commun qu’est la République Démocratique du Congo, notre chère patrie.
Savoir célébrer notre indépendance, c’est savoir donner de l’honneur aux courages et sacrifices des braves patriotes qui ont tous fait pour acquérir cette indépendance. De ce fait nous devons nous rassembler et travailler pour la consolidation, l’épanouissement et le développement de notre chers patrie car c’est elle que nous aimons et c’est son amour indéfectible qui résonne dans nos cœurs.
A l’occasion de cette grande fête nationale et commémorative, je souhaite à tous mes compatriotes, Une bonne Fête de l’Indépendance.
INDEPENDANCE CHA CHA